Portrait de Guillaume BERTHELOT, technicien logistique
21 nov. 2024
Guillaume est arrivé il y a 25ans au sein du Groupe Clisson. Il nous raconte son parcours du poste de magasinier à celui de technicien logistique...
Depuis combien de temps fais-tu partie du Groupe Clisson ? Quel a été ton parcours dans l’entreprise ?
Je suis arrivé dans l’entreprise en 1999, c’est-à-dire au millénaire dernier ! J’avais postulé chez Clisson Métal pour un poste à la Maintenance, mais à l’époque il n’y avait pas de besoin dans ce service. J’ai donc été embauché en tant que magasinier dans l’équipe du soir. Et ce qui devait être temporaire a finalement duré car je me suis senti bien chez Clisson et mes missions ont sans cesse évolué.Cela fait maintenant 25 ans que je suis là !
J’ai intégré successivement l’équipe de nuit, puis celle du matin et je suis passé ensuite par la fonction “Validation” au sein de Clisson Métal. En 2006, j'ai intégré la filiale Laseris pour gérer toute la partie magasin, aussi bien les tâches physiques qu’administratives : le chargement et le déchargement, les réceptions, les entrées et sorties en stock, les inventaires… Depuis 2023, je suis de retour chez Clisson Métal où j’ai réintégré l’équipe du matin pour le déchargement. Et enfin depuis le mois de juin dernier, on m’a proposé le poste de technicien logistique pour l’organisation des tournées.
Exerçais-tu le même métier avant ? Quelle(s) formation(s) as-tu suivi ?
Je suis passé par un Bac F3 Electrotechnique, puis un BTS Maintenance Industrielle. A la fin de mes études, j’ai travaillé 6 mois pour la société Heuliez à Cerizay comme beaucoup de jeunes de mon âge à l’époque. Puis je suis parti faire mon service militaire. Et ensuite, je suis arrivé ici. Je n’ai donc connu que 2 employeurs dans toute ma carrière.
Quel est ton rôle, ta mission aujourd’hui au sein du groupe ? En quoi consiste ton métier ?
Aujourd’hui ma mission consiste à organiser les livraisons : préparer chaque jour les tournées des chauffeurs, en dispatchant les commandes à livrer par secteur, selon le tonnage, le volume, les contraintes de déchargement ou d’accessibilité chez les clients et l’ordre de passage. C’est un casse-tête permanent mais mon expérience aux divers postes que j’ai pu occuper avant m’aide beaucoup. Notamment parce que je suis capable de visualiser le chargement des camions et parce que je connais bien le secteur et les clients.
Ce qui te plaît le +, et le - dans ton métier ? La ou les qualité(s) principale(s) pour exercer ton métier ? ou les difficultés rencontrées dans ton métier ?
Je pense que c’est la motivation et le dynamisme qui comptent avant tout au poste de magasinier. Un jeune qui montre de l’envie ne peut que réussir à ce poste. Nous avons eu des profils très différents : des boulangers, des maçons... C’est un métier accessible à tous, et ceux qui se sont épanouis et qui ont évolué sont ceux qui ont montré une motivation permanente.
On m’a proposé ce poste en fonction de mon expérience. J’ai accepté d’une part parce que j’aime les nouveaux défis, et aussi parce que physiquement ce poste est bien plus adapté pour moi. Monter et descendre des camions nécessite une bonne condition physique, et je ne pense pas que j’aurais pu tenir physiquement au poste de magasinier dans quelques années.
Je suis parfois amené à faire plus d’heures à ce poste, mais ce n’est pas pour me déplaire. Les journées sont bien remplies, je n’ai vraiment pas le temps de m’ennuyer !
Les derniers mots seront les tiens… Pour conclure, souhaites-tu ajouter quelque chose à tout ça ? Une pensée, une envie, une blague…
Comme tout le monde j’ai dû commettre des erreurs aux différents postes que j’ai occupé. Mais l’important c’est de ne pas les reproduire, c’est comme cela que l’on s’améliore. « On apprend toujours de ses erreurs » : ce sera mon mot de la fin !