Portrait d'Olivier, chauffeur chez Clisson Métal
4 mars 2025
La passion de la route et le contact avec nos clients sont ses moteurs, Olivier nous livre aujourd'hui le quotidien de son métier...
Depuis combien de temps fais-tu partie du Groupe Clisson ? Quel a été ton parcours dans l’entreprise ?
Cela fera 25 ans en août que j’ai intégré le groupe Clisson. J’ai d’abord été magasinier dans l’équipe « de journée », puis 2 ans en équipe de nuit. Ensuite l’équipe de nuit s’est arrêtée et j’ai intégré celle du matin. Comme j’avais mes permis PL, je chargeais les camions et je pouvais les déplacer dans le dépôt, avancer, reculer, manœuvrer. Puis j’ai commencé à faire quelques livraisons en 2008 -2009, lorsque les chauffeurs ont dû faire du chômage partiel et qu’il fallait plus de polyvalence. Puis après la crise COVID, l’entreprise a beaucoup fait appel aux chauffeurs externes et c’est à ce moment-là qu’on m’a demandé de compléter l’équipe des chauffeurs internes.
Exerçais-tu le même métier avant ? Quelle(s) formation(s) as-tu suivi ?
Non pas du tout, avant j’ai travaillé 10 ans en tant qu’employé commercial dans une station-service de supermarché. Je suis allé jusqu’au bac (…mais je ne l’ai pas eu ! …manque de travail 😊) et donc à 19 ans, j’ai devancé l’appel au service militaire où j’ai pu passer tous mes permis dont le Poids Lourds. On m’avait dit « ça peut vous servir un jour ». En effet, je ne le regrette pas ! Cela aurait été beaucoup plus compliqué de le passer aujourd’hui par un cursus de formation « normal ».
Quel est ton rôle, ta mission aujourd’hui au sein du groupe ? En quoi consiste ton métier ?
Aujourd’hui, je suis chauffeur magasinier. Je suis polyvalent, j’ai tous mes permis PL, cariste, pontier. Le matin, j’aide à charger car en général je suis le dernier à partir. Je réalise les tournées de proximité, chez les clients de Bressuire ou bien je pars souvent vers les Mauges ou le Sud Vendée. Lorsque je suis dans le Bressuirais, au retour je passe chez Laseris et je fais les navettes nécessaires entre nos 2 dépôts. Mes principales missions au quotidien consistent à aider au chargement et à le contrôler, puis effectuer les livraisons chez les clients en suivant la feuille de route, et contrôler et faire signer les documents administratifs.
Ce qui te plaît le +, et le - dans ton métier ?
J’aime bien rouler ! Quand il fait beau et qu’on peut partir à l’heure, ce n’est que du bonheur ! J’apprécie également le contact avec les clients. Je suis souvent amené à les appeler pour signaler quand j’arrive. Ils sont sympas et de manière générale cela se passe très bien que ce soit par téléphone ou lors des livraisons.
...et les difficultés rencontrées dans ton métier ?
La principale difficulté consiste à jongler avec les horaires de fermeture des clients et parfois c’est compliqué. Certains ferment à midi pour ne rouvrir qu’à 14h, d’autres ne réceptionnent que le matin…Si je ne pars qu'en fin de matinée, et c’est mon cas car je suis souvent chargé le dernier, c’est parfois vite la galère ! Et les conditions d’accès pour livrer chez certaines entreprises ne sont pas toujours faciles, des rues étroites, un sens unique, ...il faut savoir s’adapter et garder son calme !
Quelles sont les qualités principales pour exercer ton métier ?
Evidement il faut aimer la route mais il faut surtout savoir faire preuve de prudence et de vigilance au quotidien ! Et de la rigueur : il faut respecter les consignes de sécurité, les limitations de vitesse, les heures de conduite et de coupure. Et l’autre qualité principale pour exercer ce métier c’est d'avoir un bon relationnel.
Aujourd’hui si tu devais donner envie de rejoindre l’industrie métallurgique, ou d’exercer ton métier que mettrais-tu en avant ?
Il faut préciser que c’est un métier de chauffeur livreur, pas de routier. On n’est pas seul dans son camion tout le temps. L’avantage, c’est que nous rentrons tous les soirs. Nous partons à la journée et faisons beaucoup de clients dans une tournée. Donc, il faut aimer conduire mais il y a aussi beaucoup de contacts et pas de routine. On est également très autonome à ce poste.
...et pour les encourager à faire partie du Groupe Clisson ?
C’est une belle entreprise. Nous avons de bonnes conditions et du bon matériel pour travailler au sein du groupe Clisson. Je dirais que nous ne sommes pas malheureux, et c’est bien là l’essentiel pour pouvoir s’épanouir.
Les derniers mots seront les tiens… Pour conclure, souhaites-tu ajouter quelque chose à tout ça ? Une pensée, une envie, une blague…
Il me reste une dizaine d’années à travailler, je me sens bien là où je suis, et je dirais donc tout simplement : « Pourvu que ça dure » !