Atelier Fresque du Climat
20 juin 2023
Retrouvez les interviews de Violaine Baudon de l’association Recto Verso, animatrice de cet atelier, et de quelques participants qui ont eu l’opportunité d’être sensibilisés aux enjeux climatiques ☘️
Bonjour Violaine,
Peux-tu te présenter, nous parler de ton rôle au sein de Recto Verso ?
Je suis la responsable de l’association Recto Verso. Ce réseau s’occupe des entreprises du Nord Deux-Sèvres, plus précisément des Communautés de Communes du Bocage Bressuirais et du Thouarsais. Il a pour objectif d’accompagner les entreprises autour des thématiques environnementales : déchets, énergie et mobilité. Nous avons une soixantaine d’entreprises industrielles qui adhèrent au réseau, et mon rôle est d’animer tout le secteur du bocage bressuirais, allant de Mauléon à Moncoutant.
Aujourd'hui tu viens animer des ateliers sur la Fresque du Climat, depuis quand fais-tu cela ? As-tu été formée ?
Je me suis formée en 2021 pour la fresque du climat. C’est un outil à vocation tout public, puisque l’idée c’est que tout le monde peut devenir “fresqueur” comme moi. Pour cela, il suffit de suivre une fresque, puis de participer à une formation d'environ 3h afin de pouvoir ensuite animer auprès du grand public ce type d’atelier.
Au sein du Groupe Clisson, comment la démarche a-t-elle été accueillie ? Quelles ont été les réactions des membres du Codir ?
Nous avons fait un petit bilan en fin de session. Apparemment tout le monde était très satisfait de la fresque, une personne a même dit : ”j’étais septique mais finalement je suis plutôt très content d’avoir participé”. Et ça c’est plutôt positif ! Ensuite, nous avons souligné qu’il était préférable de rendre cet atelier obligatoire afin qu'un maximum de salariés participe, plutôt que de laisser sur la simple base du volontariat.
Qu’est-ce qui vous a donné envie de devenir animatrice de la fresque ?
J'ai eu l'occasion en 2021 de participer moi-même à une Fresque du Climat.
J'ai apprécié le format ludique de cet atelier qui ne fait pas culpabiliser. La fresque permet aux participants d'avoir des échanges constructifs et de saisir l’ampleur des enjeux climatiques qui nous attendent.
Face à l’urgence climatique, je pense qu'il est important que chacun soit formé aux bases scientifiques du climat pour comprendre la situation, décrypter les informations et se faire une opinion.
Les Participants :
Que t’a apporté ta participation à cet atelier fresque du climat ?
Cyril: Une ouverture d’esprit sur la réalité de la situation de la Terre et des Hommes par rapport à la modification du climat. C’est vrai que lorsque tu fais toi-même la fresque, que tu construis, que tu réfléchis à ce qu’il se passe et aux conséquences que cela a, tu t’ouvres un peu plus que lorsque tu l’entends à la radio ou à la télévision. Parfois, on y fait même plus attention, alors que là en immersion, on a le temps d’y réfléchir.
Participant 2 : Savoir ce qui provoque le changement climatique, ce qui en est maître et connaître notre positionnement face à ces enjeux. C’est très intéressant, cet atelier nous aide à comprendre ce que chacun de nous peut apporter pour remédier au changement climatique. De plus, elle amène à réfléchir davantage sur soi, afin de déterminer si nos pratiques sont bonnes et pouvoir s’améliorer encore. C’était très enrichissant.
Qu’as-tu préféré dans cet atelier ?
Cyril: Les deux moments étaient intéressants (la construction de la fresque et le temps d'échange). Construire la fresque, c’est le préambule parce que cela te fait vraiment prendre conscience des choses, et ensuite c’est plus facile d’apporter des réponses, toujours à notre échelle bien sûr. Les deux parties sont importantes et indissociables.
Participant 2: J’ai beaucoup aimé le temps d'échange. C’était un atelier dynamique. Nous n'avons pas vu le temps passer. Cela nous a amené à nous poser des questions et à en comprendre le sens grâce aux échanges entre les uns et les autres. Tout le monde a pu dire ce qu’il pensait et l’animatrice, Violaine était super.
En quoi cette expérience est intéressante pour le groupe Clisson ?
Cyril : À notre échelle, nous nous sommes rendus compte qu’en écrivant sur nos "post-it" des choses simples à mettre en place, nous ne le faisions pas que pour nous, mais pour tous. Nous avons pu réaliser qu’il y a des pratiques à mettre en place, comme l’isolation des bâtiments, une flotte plus écologique, des économies sur le papier, sur les ordinateurs lorsqu’on ne les utilise pas... Il y a des choses toutes simples à faire, et d’autres certes peut-être un peu plus compliquées, mais qui peuvent être rapidement bénéfiques au groupe. Il faudra y réfléchir en faisant notre bilan écologique dès maintenant et pour le futur.
Participant 2 : Ce sujet est intéressant car il concerne tout le monde. Je trouve que ce serait dommage que les gens ne s’y impliquent pas, à titre personnel, mais aussi pour les autres.